wtorek, 26 lutego 2019

PIEŚŃ ŻAŁOBNA


wszystkim matkom, które straciły dzieci
Wiatr roztrzaskał me serce w rozpaczy,
Wyciem echo zagłuszył mizerne
I lamentem natrętnym, żebraczym
Przegnał ciszę spokojną bezczelnie.

Drzew gałęzie modlitwy poszumem
Niebo błagać zaczęły litości.
Nic nie umiem dziś objąć rozumem.
Dzisiaj żegnam mój owoc miłości.

Leżysz obok z różańcem na dłoniach.
Sine usta los okradł z uśmiechu.
Pocałunek ci składam na skroniach,
Że cię kocham, wciąż szepczę po cichu.

Trudno pojąć, że czas cię pożegnać
I że nigdy już cię nie zobaczę.
Tak bym chciała ten moment precz! przegnać,
A bezradna wciąż przy tobie płaczę.

Czuję w łonie twój pierwszy ruch we mnie
I twój dotyk jak trzepot motyla.
Twoja przyszłość zadbana misternie
Dziś do wspomnień mnie tylko odsyła.

Twoje dłonie zmrożone niebytem
Kiedyś dla mnie pisały liściki.
Wciąż cię widzę nad bladym zeszytem…
Przyszywałam w mankietach guziki,

Gdy na kartkach kreśliłeś laurki
Z serduszkami dla mamy i taty…
Gdy uczyłam cię wiązać sznurówki,
Gdy na spodniach kleiłam ci łaty,

Całowałeś me oczy, policzki
I mówiłeś jak bardzo mnie kochasz.
Obrywałeś mi kwiaty z doniczki,
Obiecując, że dla mnie je schowasz

W małym dołku, pod szkiełkiem, gdzieś w ziemi,
Robiąc z płatków przeróżne widoczki.
Odsłaniałeś je dla mnie palcami,
Brudząc piachem swe maleńkie rączki…

A dziś ciebie w tej ziemi mi przyszło
Pozostawić na wieczny spoczynek.
Wszystko wokół rozbiło się, prysło!,
O tę jedną, drobniutką kruszynę,

Którą wciąż w swoich tulę ramionach,
Oprowadzam za rączkę po parku,
Uczę kroków i każdego słowa,
Minut, godzin na szkolnym zegarku.

Teraz stoję nad tobą w goryczy,
Topiąc łzami mą duszę cierpiącą.
Nic się dla mnie już więcej nie liczy.
Mam codzienność przy sobie mdlejącą.

Ziemia wieko twej trumny pochłania,
A me serce zapada się samo.
Wiatr mi szumem uparcie odsłania
Twój głos, który wciąż woła mnie: „Mamo!”…



poniedziałek, 25 lutego 2019

EN VOYAGE

Je voudrais te dévoiler un secret… C’est un secret exceptionnel. Tu ne peux le révéler à une personne qui n’est pas ton ami.
Est-ce que tu es prêt à connaître quelque chose, qui est magique et unique ?
Écoute-moi bien.
Autour de nous, il y a deux mondes. Le tout premier, c’est la réalité. C’est le monde dans lequel nous vivons. C’est tout ce qui se passe autour de nous, ce que nous voyons et ce que nous éprouvons. C’est ta maison et ton parc favori, dans lequel tu aimes aller et jouer avec tes amis. Ce sont les oiseaux, les arbres et les bâtiments dans les rues ou les voitures, qui roulent rapidement comme des fusées dans l’Univers…
Mais je voudrais te dire que le deuxième monde, qui existe à côté de notre réalité, c’est le monde de la fable, dans lequel tu peux entrer grâce à ton imagination, parce que seulement ton imagination est la clé de la porte magique.
Ferme tes yeux… Autour de toi, il y a l’obscurité. Elle est délicate et molle comme le velours ou la peluche. Mets la clé de ton imagination dans la serrure. La porte est en face de toi. Il suffit de tendre la main. N’aie pas peur. Tu es en sécurité. Maintenant… ouvre la porte ! Fortement ! Cette porte est vieille et rouillée. Elle n’a pas été souvent ouverte. C’est rare que quelqu’un regarde ici, donc… Essaie encore une fois. Fortement ! Fortement !
Voilà !
C’est le royaume de la fable. C’est une place magnifique, parce que c’est un endroit qui est créé uniquement par toi, donc les arbres et les fleurs ont les couleurs que tu aimes, le vent a un parfum et un goût que tu apprécies. Tu décides de tout. Tu crées la nature dans ce royaume. Tu choisis les grandeurs des oiseaux et les couleurs de leurs plumes. Tu décides si les animaux parleront ou pas, si les nuages seront comme la barbe à papa ou pas, si le soleil sera comme la sucette ou comme l’ambre… Tu décides de tout, parce que tu construis seul le monde de ton imagination.
Je sais ce que je dis, parce que je voyageais souvent au-dessous des voiles de mon imagination. Parfois, j’avais des aventures calmes et agréables, mais parfois mes aventures étaient très dangereuses comme un ouragan sauvage et pétulant. Tout dépendait de moi, de mon humeur.
Tu peux faire comme moi, parce que tu es extraordinaire. Tu sais créer ton monde. Tu ne me crois pas ?
C’est vrai. Chacun de nous a un grand talent pour faire quelque chose de magique, ce qui provient de l’imagination. Tu dois seulement croire en tes possibilités. Grâce à ton imagination, tu ne t’ennuieras jamais. La pluie ou le vent, le grand froid ou n’importe quoi d’autre n’abîmera pas ton humeur. Tu ne me crois toujours pas ?
Écoute-moi bien, s’il te plaît.
C’était une journée vraiment horrible et triste. Il pleuvait beaucoup. Les nuages coulaient à flots sur la terre. Il semblait que le ciel pleurait et qu’il n’arrêterait jamais de s’attrister. Le temps passait lentement et paresseusement. Je m’ennuyais affreusement. Je me suis assise en observant le monde par les fenêtres, qui sont aussi grandes que les portes dans ma maison. Les gouttes de la pluie frappaient aux carreaux et le vent hurlait comme un loup.
Brusquement, une feuille s’est collée à ma fenêtre. Elle était comme un canot. Le vent a essayé de décoller cette feuille de ma fenêtre, mais il n’a pas pu. Je me suis approchée du carreau. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai désiré regarder cette feuille collée à ma fenêtre. Ma curiosité était vraiment très grande, donc… Je me suis accroupie et j’ai appliqué ma main au carreau. Je croyais que cette feuille était mon canot. J’ai fermé les yeux et j’ai chuchoté : « Je voudrais m’asseoir sur cette feuille comme sur le bord d’un bateau pour monter au-dessus des nuages et naviguer sur les vagues du ciel… »
Quand j’ai ouvert les yeux, j’étais déjà sur la feuille qui s’est décollée de ma fenêtre et qui s’élevait doucement et délicatement dans l’air. Le vent la soulevait au-dessus de la terre. Les arbres étaient en dessous de moi et les bâtiments paraissaient de plus en plus petits. Les villes et les villages étaient comme des constructions en cubes. Je passais à côté des oiseaux. Je touchais les nuages. Mon voyage était vraiment beau et admirable. Il durait plusieurs heures ou plusieurs jours… Je ne sais pas combien de temps. Ce n’était pas important. Mon voyage était tout simplement extraordinaire, donc c’est pourquoi je pouvais continuer mon aventure sans fin. Mon expérience était pour moi un plaisir comme manger de la crème glacée. C’est pourquoi je n’ai pas remarqué le moment auquel le soleil s’est caché et la nuit est tombée.
L’obscurité était vraiment effrayante. Je ne voyais rien autour de moi. Je ne savais pas où j’étais et où je naviguais. Le monde paraissait ne plus exister. J’avais peur de cette obscurité mystérieuse. Le vent chantait des berceuses. Il sentait comme les fleurs de lilas et de roses. L’air avait le goût des bonbons aux fruits. Je ne sais pas pourquoi, mais ma peur m’abandonnait doucement. Je me sentais calme. Je voulais me coucher, quand j’ai remarqué un petit point de la lumière chaude et jaune comme le miel. Donc, je m’approchais de cette lumi nosité pour vérifier ce phénomène. J’avais plongé mes mains dans l’obscurité et je les ai agitées en ramant dans l’espace. Ma feuille, sur laquelle j’étais, se déplaçait doucement en réveillant le silence. L’espace autour de moi clapotait comme les vagues de la mer.
— Ne sais-tu pas ramer plus vite ? a chuchoté quelqu’un derrière moi.
Je me suis retournée pour vérifier qui était avec moi dans le canot. Ma peur m’a fait une mauvaise blague.
— Ne fais pas du bruit… un personnage bizarre m’a demandé. Je voudrais vérifier le phénomène de cette lumière que nous avons remarquée, donc tu dois essayer d’être en silence…
— Qui es-tu ? ai-je demandé. Comment es-tu monté sur mon bateau ?!
Le personnage étrange n’a rien répondu. Il m’a seulement souri en regardant le petit point de la luminosité.
Mon camarade de voyage avait les cheveux longs et très raides comme les aiguilles sur le dos d’un hérisson. Ses yeux étaient noirs, grands et ronds comme des soucoupes. Il était petit et gracile. Il portait un pantalon tricoté en herbes et une trop grande chemise. Mon passager clandestin sentait la résine. Il souriait souvent en écarquillant les yeux devant l’espace qui nous embrassait. Il voulait tout savoir. Il observait tout. Il explorait tout… J’avais l’impression qu’il ne savait jamais répondre à sa curiosité. J’avais aussi l’impression qu’il ne savait pas bien dormir. Je croyais qu’il avait toujours peur du sommeil parce qu’il ne voulait rien rater.
— Qui es-tu ? ai-je fermement répété ma question.
— Je suis ta curiosité…
— Qui ?! Ou quoi ? ai-je demandé encore une fois dans le doute.
— Je t’ai déjà dit. Je suis ta curiosité. Tu m’as créée. Tu m’as imaginée. C’est moi, m’a-t-elle répondu en baissant les bras. Pourquoi tu ne me crois pas ?
— Parce que… ce n’est pas possible !
— Si, c’est possible. Tu dois savoir que tout dépend de toi, de ton imagination, donc tu peux faire tout ce que tu veux. Silencieusement… m’a-t-elle demandé. Attention ! Cette petite lumière s’éteint. Nous devons nous approcher plus près, mais vraiment prudemment et très doucement pour connaître ce phénomène mystérieux. Soufflons sur notre voile.
— Mais nous n’avons pas de voile ! ai-je dit.
— Si, nous avons une voile très belle et très grande. Regarde !
J’ai regardé en haut et j’ai aperçu un nuage blanc, qui avait été accroché à la queue de notre feuille. Il flottait avec le vent délicatement et légèrement.
Nous soufflions sur notre voile. Le canot naviguait de plus en plus vite. Nous soufflions plus fortement. Notre canot dansait sur les vagues du vent qui tourbillonnait, faiblissait… et s’agitait violemment. Nous avons commencé à crier. Nous étions certaines que ce vent allait nous jeter de notre canot. À cause de notre panique, cette lumière mystérieuse s’est éteinte. L’obscurité nous a embrassées très fortement.
— Je ne peux pas respirer…
Ma camarade du voyage se lamentait.
— Je ne peux pas respirer… J’ai peur de… de…
— De qui ou quoi ?!
J’étais vraiment en colère contre ma compagne.
— Nous sommes ici seules. Maintenant, nous n’allons découvrir aucune énigme, parce que la lumière mystérieuse s’est cachée…
— Tout tremble… ma curiosité a chuchoté.
— Non, ai-je dit, c’est ce qui ça t’apparaît.
— C’est vrai. Tout tremble…
— Arrête ! ai-je crié. Calme-toi ! Tu fais du bruit.
Soudainement, notre canot a heurté quelque chose. Nous sommes restées en arrêt. J’ai regardé autour de nous et j’ai remarqué un grand chêne noir qui couvrait le ciel avec la toile d’araignée de ses branches énormes. En un rien de temps, au-dessous de cette toile d’araignée, une femme s’est représentée à nous comme un spectre. Elle est sortie de l’obscurité étonnamment mystérieusement et rapidement. Elle avait les yeux comme deux étoiles brillantes et de longs cheveux, dans lesquels le vent s’est impliqué en défrisant chacune de leurs mèches dans l’espace. Elle était vraiment belle, mais également effrayante à cause de sa tenue noire, qui cachait le monde dans son obscurité.
J’ai embrassé ma curiosité. Ma curiosité m’a embrassée. Nous sommes restées dans cette étreinte en grelottant de peur.
— Qu’est-ce que vous cherchez dans mon royaume ? nous a-t-elle demandé.
— Rien, ai-je dit.
— À vrai dire, ma curiosité a mis son grain de sel, nous avons seulement voulu vérifier la lumière magique, qui brillait au loin, a-t-elle expliqué, mais, continuait-elle, nous avons perdu cet objet mystérieux…
— Ce n’est pas vrai… ai-je ajouté en grelottant de peur.
— Si, si ! ma curiosité a fait un signe de tête affirmatif. C’est vrai.
— Pourquoi avez-vous voulu connaître ce phénomène ? la femme a posé une question.
— Parce que nous étions très curieuses, n’est-ce pas ? la curiosité m’a souri.
— Non, ai-je discuté avec ma curiosité, qui vraiment ne comprenait rien. Tout simplement, ai-je expliqué, nous sommes dans un voyage et nous nous sommes trouvées ici par hasard. Nous vous demandons pardon. Nous devons déjà partir plus loin.
— Qu’est-ce que tu dis ?! ma curiosité a manifesté son mécontentement. Ce n’est pas vrai. Je vous répète encore une fois que nous avons voulu vérifier une lumière mystérieuse, que nous avons remarquée au loin.
La femme n’a rien répondu. Elle s’était tournée en silence et elle a disparu dans l’obscurité comme le brouillard. Au loin, l’écho semait seulement le bruit de ses pas en écrasant le silence, qui se cachait au-dessous des fougères et des feuilles. Le monde paraissait attendre quelque chose de mystérieux. Tout restait immobile. La tristesse et le silence paraissaient être ensemble dans une grande amitié. Soudainement, le vent a explosé avec sa force, qui hurlait formidablement comme un loup. Moi et ma curiosité, nous avions peur de cette situation. Notre canot se balançait sur les vagues agitées des obscurités. Le hurlement du vent grandissait de plus en plus. Les nuages tourbillonnaient comme la fumée. Toutes les étoiles se sont éteintes. Leur luminosité a été soufflée comme une chandelle.
— Quelqu’un est avec nous à bord de notre canot, ma curiosité m’a informée en chuchotant. Quelqu’un est avec nous… a-t-elle répété.
— Qui ? ai-je demandé.
— Je ne sais pas… m’a-t-elle dit. J’ai peur de me tourner et de vérifier qui c’est.
— Sois sérieuse ! ai-je exigé. Ce n’est pas le bon moment pour des blagues.
— Moi, je ne plaisante pas. Je dis la vérité.
— Ce n’est pas possible.
Je me suis tournée et j’ai vu encore un passager clandestin.
— Super, ai-je soupiré de mécontentement. Qu’est-ce que tu fais ici ?
— Ne demande pas… la curiosité a lamenté en grelottant de peur. Ne demande pas, s’il te plaît. Il est terrible. Il nous va manger, il nous va manger… répéta-t-elle plusieurs fois.
— Calme-toi ! ai-je exigé.
Mais la curiosité paniquait tellement fortement que notre canot a chaviré et nous sommes tombées dans l’espace de la nuit en nous déplaçant avec l’entonnoir de l’obscurité vraiment très rapidement. Nous étions déjà certaines que notre voyage allait finir tragiquement, mais heureusement notre intrus avait allumé la belle lumière de son abdomen et après, il a ouvert le parasol du pissenlit, qui s’était changé en hélice et a commencé à tourner de plus en plus rapidement. Notre intrus a attrapé ma curiosité, que je tenais par le pied. Nous nous élevions comme un ballon. Le flot de lumière nous a montré un beau monde, dans lequel il y avait beaucoup d’arbres, de plantes, de fleurs et beaucoup de sucettes, qui poussaient comme les champignons parmi des fougères. Au-dessus de la terre, il y avait des papillons aux couleurs de l’arc-en-ciel. Ils dansaient dans l’espace et ils paraissaient comme les pétales. Le vent est resté calme. Il s’est couché et le silence chantait une berceuse pour lui, qui tranquillisait tout le monde…
Nous sommes arrivées à une étoile. Notre intrus a plongé dans la lumière de cette étoile choisie et nous avec lui.
— Voilà, c’est ma maison. Je vous souhaite la bienvenue chez moi. Je m’appelle Philippe. Je suis un ver luisant.
— Est-ce que nous avons vu ta lumière dans l’obscurité ? ma curiosité a posé une question n’en attendant pas le rien.
— Peut-être. Philippe a répondu timidement.
— Tu es cette lumière mystérieuse ! la curiosité applaudissait plusieurs fois grâce à sa joie. Nous sommes des découvreuses ! a-t-elle dit. Je suis vraiment très contente, parce que c’est la première fois que je fais quelque chose de tellement grand et magnifique. Oh, je suis vraiment heureuse.
— Moi aussi. Philippe a répondu. Je n’ai pas beaucoup d’amis. À vrai dire, j’habite seul. Je suis plus grand que d’autres vers luisants, donc ma vie n’est pas facile.
— Je suis désolée, ai-je dit.
— C’est une absurdité ! la curiosité a ajouté son opinion. Tu es grand, tu es unique, tu es beau et formidable. Je suis sûre que ta lumière est la plus claire…
— Je pense que oui…
— Voilà ! Je n’ai jamais vu aucun ver luisant. Tu es le premier.
— Merci… Philippe s’est incliné en remerciant.
— De rien.
— Qu’est-ce que tu dis ? ai-je chuchoté. Nous avons déjà vu des vers luisants…
— Non, pas tout à fait, a-t-elle répondu. Nous n’avons jamais vu de vers luisants comme lui. Remarque, il est plus grand que les autres, il sait parler, il est comme nous… Est-ce que tu pourrais préparer quelque chose à manger ? a-t-elle demandé à Philippe sans gêne. J’ai faim.
— Bien sûr. Philippe a dit. Où sont mes manières ? Excusez-moi. Je vous invite à passer à table.
Un long couloir menait à une grande salle de séjour. Des fenêtres étroites, qui étaient comme un mur en verre, paraissaient une couronne en cristal. Nous voyions tout. Nous avions l’impression que nous nous promenions au-dessus de l’Univers. Toutes les étoiles tourbillonnaient autour de nous. La Lune naviguait comme un majestueux bateau de la lumière en argent. Les nuages se balançaient doucement comme les feuilles au vent. La Terre dormait tranquillement au-dessous de nos pieds… Tout était très exceptionnel et admirable.
Nous nous sommes assis autour de la table. Philippe a mis sur la table des petites tasses et des petites assiettes, des cuillères en argent et un pot à café. La curiosité a couru à une fenêtre.
— Je vois la pluie des étoiles ! cria-t-elle avec enthousiasme. Toutes les étoiles tombent sur la Terre ! C’est magnifique…
— Oui… Philippe a soupiré en s’asseyant à la table. C’est un phénomène qui se répète tous les soirs. Ce sont des vers luisants qui descendent toujours sur la Terre, chaque nuit. Les étoiles, dans lesquelles les vers luisants habitent, s’inclinent devant la Terre. À ce moment, tous les vers luisants s’envolent des étoiles et ils volent dans l’espace parmi les arbres ou parmi d’autres plantes.
— Pourquoi ?! la curiosité répéta sa question plusieurs fois.
Elle était vraiment curieuse et importune.
— Chaque ver luisant est un gardien de sommeil. Philippe expliqua. Nous descendons sur la Terre, parce que nous cherchons les cauchemars qui font peur aux enfants. Nous sommes responsables du calme durant la nuit. C’est grâce aux vers luisants que tous les enfants peuvent bien dormir et avoir de beaux sommeils.
— Et toi, a demandé la curiosité en regardant dans les yeux de Philippe, pourquoi tu ne descends pas ?
— Calme-toi ! ai-je demandé. Est-ce que tu ne vois pas qu’il est triste ?
— J’ai seulement voulu savoir, a-t-elle haussé les épaules. Est-ce que c’est quelque chose de mal ?!
— Non, Philippe a dit, ce n’est rien de mal. Tu es seulement curieuse. À vrai dire, je descends sur la Terre très rarement. J’ai honte de moi-même. Je suis différent de mes collègues…
— Écoute-moi bien, ai-je commencé très sérieusement. Tu es vraiment exceptionnel…
— Je suis d’accord, ma curiosité coupait la parole en manifestant son opinion.
— Tu, je continuais, nous donnes ta lumière plus que d’autres vers luisants, parce que tu es plus grand et plus fort que tes collègues…
— Je suis d’accord, la curiosité ajoutait systématiquement son opinion.
— C’est pourquoi, j’expliquais, nous n’avons plus peur de la nuit. C’est grâce à toi.
— C’est vrai ?! Philippe n’a pas pu nous faire confiance.
— Bien sûr, ai-je dit.
— Sans aucun doute, ma curiosité ajoutait son opinion encore une fois.
— Il n’y a aucune personne qui serait idéale. Toutes les personnes ont leurs vertus et également leurs défauts.
Philippe s’est plongé dans la méditation.
— Tu dois croire que tu es vraiment exceptionnel.
— Vous n’avez plus peur de la nuit grâce à moi ?! a-t-il demandé encore une fois.
— Oui ! la curiosité a crié de joie. Quand nous avons rencontré une femme, qui était belle et mystérieuse, nous avons eu peur de ce spectre, mais à ce moment-là, nous t’avons remarqué et notre peur a disparu. C’est, bien sûr, grâce à toi.
Philippe s’est ému.
— Tu es notre ami.
— Je suis d’accord, ai-je dit.
À l’improviste, toutes les étoiles se sont éteintes. L’obscurité a inondé tout le monde. Philippe a éteint également sa luminosité, ce qu’il avait arrêté automatiquement de produire.
— Philippe, j’ai posé une question très importante : pourquoi tu ne brilles plus ?
— Je ne veux pas que quelqu’un me remarque, a-t-il marmonné. Je ne peux plus briller. Je vais être visible pour tous les vers luisants.
Nous n’avons pas eu le réflexe de poser une deuxième question pour expliquer ce bizarre comportement de Philippe, parce que soudainement, cette mystique femme en noir, que moi et ma curiosité avions déjà rencontrée, est venue et elle est restée debout en face de nous comme un fantôme.
— Tu, a-t-elle adressé la parole à Philippe, ne brilles pas encore une fois… Je suis vraiment triste. À cause de toi, la Lune ne brille pas non plus.
En réalité, nous avons remarqué que le ciel était terriblement noir.
— Tu dois comprendre, continuait-elle, que seulement tu sais allumer la Lune, uniquement parce que tu es suffisamment grand et fort.
— J’ai dit, j’ai dit… la curiosité criait en sautillant. Je te l’ai dit ! s’est-elle adressée à Philippe. Je te l’ai dit ? Mais tu n’as pas voulu m’écouter.
— Excusez-moi, ai-je demandé, mais je voudrais savoir pourquoi Philippe est res26
ponsable de la Lune ? C’est quelque peu obscur pour moi.
— La Lune, la femme a regardé dans mes yeux, est un miroir qui réfléchit la lumière. Philippe est unique dans son genre, parce que seulement lui sait produire telle forte luminosité, qui touche la Lune et qui éclaire le monde. Donc, si Philippe ne brille pas, dans le ciel il n’y a pas la Lune. À cause de ça, les cauchemars chassent les enfants qui dorment.
— Oh, Philippe, la curiosité a sangloté, tu dois briller. Tu ne peux pas permettre que la Lune disparaisse. Tu dois défendre les enfants. Tu dois lutter contre les cauchemars. Tu dois aider tes collègues…
— Ils ont besoin de toi, Philippe, ai-je ajouté.
— Moi, a dit la femme, j’ai besoin de toi. Je suis la reine de la nuit, mais mon pouvoir sans toi ne signifie rien.
Philippe a compris qu’il est un personnage très important comme chacun de nous. Donc, il brille souvent. Parfois seulement, quand il est malade, le ciel est noir et terrible. Mais toujours, quand tu vois la
Lune brillante, Philippe produit sa lumière, qui éclaire le monde dormant.
Regarde le ciel. Est-ce que tu vois la Lune ?
C’est Philippe. Il veille sur toi et il s’occupe de ton sommeil. Il garde afin que les cauchemars ne te fassent pas peur. Grâce à Philippe et à ses collègues, tu peux dormir bien, donc…
Bonne nuit, ma chère lectrice et mon cher lecteur. Je te souhaite beaucoup de beaux sommeils magiques, qui sont comme un jardin plein de fleurs, de papillons, d’oiseaux et de rêves.
Bonne nuit.
Mais demain, tu peux toi aussi (comme moi) rencontrer un ami extraordinaire. Tu peux expérimenter l’aventure. Tu peux créer ton monde mystérieux de la fable et tu peux être toujours dans son voyage, parce que tout dépend de ton imagination.
Ne rate pas ton temps. Ne te plains pas que tu t’ennuies. Ne te lamente pas s’il pleut ou s’il neige ou s’il fait du vent. Ne sois pas triste. Prends la clé de ton imagination. Ouvre la porte du monde magique et mets-toi en route pour rejoindre tes aventures.
Tout ce que tu vas expérimenter et ce que tu vas découvrir, note-le dans ton cahier. Fais des dessins et des illustrations. Crée ta fable et ton livre. Ce n’est pas difficile. Ton imagination suffit pour expérimenter des aventures uniques et pour ne jamais t’ennuyer.
Bon courage, ma chère lectrice et mon cher lecteur. Maintenant, tu dois commencer tes aventures. L’imagination est un grand talent de la création de tout ce que tu veux faire. Bon courage !… Fais bon voyage ! Mais aujourd’hui… repose-toi.
Bonne nuit.

Imprimé en France - 2018 

WYBACZ


mojemu synowi
Tyle się wydarzyło i tyle już przeszło,
Zachodem słońca stopiło się bezpowrotnie.
Czekam w oknie życia, aby nowe wzeszło,
Czując się z każdą chwilą,… godziną samotniej.

Nic już się nie powtórzy, by nas pocieszyć,
Choćbyśmy wskazówki cofnęli zegara.
Niczego się nam nie uda cudem wskrzesić,
Choć przeszłość we wspomnieniach przetrwać się stara.

Dotykam cię pamięcią – malutkiego chłopca.
Spoglądam w twoje oczy jak w tonie błękitu.
Przeglądam się w twej twarzy jak w zwierciadle słońca
I tulę cię w ramionach od świtu do świtu.

Wybacz, chyba za mało, nędznie cię kochałam,
Chyba nie potrafiłam obdarzyć cię szczęściem.
Tak wiele dla ciebie pragnęłam, wiele chciałam,
A chyba nie umiałam podzielić się sercem…

Wciąż mi się wydaje, że mogłam zrobić więcej
I że mogłam się bardziej w mym życiu postarać.
Dziś chowam twarz w zmarszczone, pokrzywione ręce.
Mądrzejsza dzisiaj jestem, lecz na to za stara,

By móc naprawić błędy, które popełniłam,
Których w tamtym okresie nie byłam świadoma.
Tak mocno cię kochałam, lecz się pogubiłam
Życiem codziennym strasznie, bezwzględnie miażdżona.

Dziś z popękanym sercem na spróchniałych dłoniach
Przed tobą na kolana padam uniżenie,
Z woalem pajęczyny na spękanych skroniach,
Z bezradnym na ust drżących wymownym milczeniem

I proszę wybacz matce, co ci uczyniła,
Wybacz tę niezaradność poranionej duszy,
Wybacz, że cię rozczarowałam, że skrzywdziłam.
Przytul do piersi swojej me jałowe uszy.

Powtarzasz mi z uśmiechem: „kochana wariatko” –
Trzymając mnie w swych męskich, dojrzałych ramionach –
„nie mogłaś i nie możesz być wspanialszą matką”…
I wówczas żal z przeszłości w moim sercu kona.

Choć… powracam czasem do tego, co było.
Analizuję swe matczyne potknięcia.
Wiem, że wiele z pragnień mych się nie spełniło.
Może za mało miałam w sobie zacięcia?

Jedno wiem na pewno, że bardzo cię kocham,
Że jesteś mym największym szczęściem na ziemi
I choć z takich czy innych powodów szlocham
Nic mojej miłości do ciebie nie zmieni.



sobota, 23 lutego 2019

W RYTM TAŃCA


Moja głowa jak kwiat dmuchawca
Rozprzestrzenia nasiona myśli
Szybujące torem  latawca
I sączące się sokiem wiśni.

Włosy moje jak babie lato
Nicią bieli wciąż stroją drzewa.
Pajęczyny łowiące światło
Włos mój przędzie i wszędzie rozsiewa.

Parasole paproci trącam
Dłonią, która się skrapla rosą.
Roztańczona biegnę do końca
Ślad na trawie swój gubiąc boso.

Na gałęziach bezlistnej brzozy
Rozwiesiłam mglistą sukienkę.
Drobnym deszczem przemywam oczy.
Monet krople mi kpią na rękę.

Wiatr do ramion mych skrzydła klei,
Dłoń podsuwa pod nagie stopy,
Delikatnie puchem się ściel
By nie stanąć na ostre kłosy,

Po czym w kręgu leśnej polany
Jak kochanek rwie mnie do tańca.
Świat miłością naszą pijany
Zda się z nami wirować w rytm walca.



piątek, 22 lutego 2019

SKOCZĘ!


Stanę na krawędzi ziemi i… skoczę!
Z ogromnym pluskiem wbiję się w błękity.
Duszę i ciało w przezroczu zamoczę
Jak ptak, co nurkuje głodem przebity.

Rozłożę ramiona jakby do lotu,
Zamknę oczy i skoczę w przepaść nieba
Bez zamieszania, nie robiąc kłopotu.
Tak bardzo wolności mi dziś potrzeba.

Chcę poczuć wiatru usta na mej skórze
I jego dłonie w rozwichrzonych włosach,
W jego ramionach na wschodu purpurze
Pragnę się budzić jak poranna rosa,

Co na opuszkach traw drży z namiętności.
Pragnę jak kielich zwrócony do światła
Spijać miodowy nektar mej wolności,
By szczęścia iskra we mnie nie wyblakła.

Skoczę!, bo muszę zerwać wszystkie pęta,
Oczyścić ciało z macek grawitacji.
Tu na tej ziemi jakoby przeklęta
Snuję się, błądzę jak dziadzię bez racji.

Nie mam tu miejsca swego przeznaczenia.
Nic nie znajduję, by siebie pocieszyć.
Wszystko się zdaje kaprysem złudzenia,
Przyczyną tego, aby ciągle grzeszyć.

Rzucę się w przestrzeń bezdennej głębiny!
Spienione fale niech pochłoną ciało.
Ślad mojej duszy odcisną bursztyny.
Wiosło me kroki będzie zaznaczało.

Wolności pragnę!,… tęsknię za wolnością.
Nich mnie opływa jej oddech natchnienia,
Bo nawet miłość nie jest już miłością,
Jeśli wciąż żąda, rości polecenia,

A tu na ziemi pełno takich sideł,
Wnyk, których zęby pożerają dusze.
Tu niepodobna rozprostować skrzydeł –
Z tego powodu z każdym dniem się duszę.